Accueil Pays Blanc Contes et Légendes Grand'Mères Automobiles



Le Pays Noir c'est la Brière...

Nichée entre l'embouchure de la Vilaine, le canal de Nantes à Brest et l'Estuaire de la Loire, elle s'étend, belle, secrète, envoûtante et fragile...

Photo1

Pour la protéger, elle fut classée, le 16 octobre 1970, Parc Naturel Régional.

Le Parc Naturel Régional de Brière représente un territoire de 40 000 hectares, dont 15 000 hectares de marais.

Le marais de la Grande Brière regroupe à lui seul 7 000 hectares de prairies, de plans d'eau et de roselières. Il est parcouru par plus de 100 km de canaux.

Photo2

La flore et la faune y sont très riches, et lors d'une promenade en chaland, (barque à fond plat), il n'est pas rare de voir s'envoler d'une roselière ou d'une piarde un héron cendré, une aigrette, un courlis, voire un aigle des marais, sans parler des canards bien entendu,en particulier les colverts qui adorent cette région...

La Brière tient son surnom de Pays Noir à ce qui fut autrefois l'une de ses principales richesses : la tourbe.

La tourbe résulte de la décomposition de mousses, de sphaignes et de débris végétaux. Légère, poreuse, elle fut pendant longtemps un combustible recherché.

En Brière, les mottes de tourbe étaient extraites lorsque le niveau des eaux était au plus bas, vers la mi-juillet.

Elles étaient ensuite détaillées en briquettes et mises à sécher sur les buttes des marais jusqu'au début de l'hiver. A une époque, la production annuelle en Brière avoisinait les 47 000 tonnes.

Aujourd'hui, quelques Briérons exploitent encore la tourbe, mais uniquement pour leur consommation personnelle et c'est franchement occasionnel... Cependant, il est encore possible de voir les différentes étapes de son extraction lors de la Fête de la Tourbe, fête qui a lieu chaque année, le 15 août, à Saint-Lyphard.

Haut